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DOSSIER SPÉCIAL

Interview du maire de secteur

Le mot du maire

Qu’est-ce que ça représente pour vous d’être Maire du 2/3 ?

C’est une grande responsabilité. Je suis très fier, et c’est en même temps le plus grand défi de ma vie politique de jeune maire.  C’est un secteur qui a besoin de retrouver de la dignité : ses habitants ont, à juste titre, beaucoup d’attentes. Personnellement, je crois qu’il est possible de changer le destin de ce secteur et de ses habitants. C’est la raison pour laquelle je peux me montrer implacable voire coriace concernant la réalisation et l’avancée de nos projets. 

Être maire, c’est se sentir utile : on contribue activement à améliorer la vie des gens. C’est une tâche exigeante, mais gratifiante, qui demande de l’engagement, de l’empathie et de la détermination pour faire avancer les intérêts de tous de manière équitable et transparente.

Quels obstacles pouvez-vous rencontrer ?

Les compétences d’une mairie de secteur sont l’état civil et la gestion des équipements de proximité. Rien n’est plus frustrant, lorsque l’on est Maire de secteur, de se retrouver dépossédé de tout moyen d’action. Nous sommes le premier interlocuteur vers qui se tourne un administré qui rencontre un problème : propreté, voirie, éclairage public … Il serait normal que l’échelon le plus proche soit compétent dans ces domaines, et ce n’est pas le cas. Pourtant, il serait trop facile de jeter l’éponge en déclarant “ce n’est pas nous, c’est eux”. Alors nous nous battons, et nous sommes souvent dans les demandes plus que dans l’opérationnel.

Je suis d’un naturel très impatient. La lenteur qui est générée par cet aller-retour incessant m’agace, j’ai souvent l’impression de perdre du temps.

Est-ce donc important de siéger au sein des autres institutions ?

Oui justement. Il faut comprendre qu’à Marseille, comme ailleurs, nous subissons la complexité du millefeuille institutionnel qui s’est mis en place. Entre la Ville, la Métropole, le Département et la Région, toutes les compétences sont partagées.

Même si nous ne faisons pas partie de l’exécutif des autres institutions, y siéger est essentiel car cela nous permet de porter la voix de nos habitants à ces échelons de décision. Cela nous permet de pouvoir passer en direct pour aborder des problématiques qui influent sur le quotidien des marseillaises et des marseillais et qui ne sont pas dans nos compétences propres.

 A ce stade du mandat, qu’est-ce qui vous rend fier ?

Ma plus grande fierté, c’est de voir des projets que nous avons imaginé se concrétiser dans la réalité. C’est une immense satisfaction de voir nos idées et nos efforts se transformer en actions tangibles qui bénéficient réellement au secteur.

Il y a également ce sens du collectif qui me rend très fier : dans notre secteur, on ne peut pas avancer seul. C’est grâce à la collaboration et au soutien inestimable de notre équipe municipale, des associations, et bien sûr, de la population, que nous pouvons transformer ces rêves en réalité. Cette coopération, c’est un acte fort qui montre notre volonté collective de faire évoluer le 2/3.

Qu’est-ce qui vous a marqué à votre arrivée en tant que Maire de secteur ?

La fracture sociale, géographique, symbolique. 

Quand on arrive dans le ⅔, alors que l’on est encore dans le centre-ville de Marseille, alors que dix minutes avant, nous étions sur le Vieux-Port, on ne peut que se demander si l’on est pas dans un monde parallèle. Ce contraste violent a aussi été un moteur dans mon action. 

Je suis socialiste. Les valeurs d’égalité, de justice sociale, je les ai chevillées au corps. C’est une boussole qui me guide dans mon action politique. Le ⅔, c’est un laboratoire, un territoire marqueur qui doit devenir l’exemple de comment recoudre la ville.

On  vous connaît en tant que Maire. Dans votre vie personnelle, qu’est-ce qui vous anime ? Avez-vous une passion secrète ?

Je ne sais pas si parler du foot comme une passion secrète est possible lorsque l’on est marseillais ! 

Mais évidemment, le foot. Depuis tout petit, c’est ce qui me fait vibrer. Dans notre ville, c’est encore différent. Cette passion du ballon s’entremêle à la passion d’un club, et d’une ville. Avec l’âge, je pense que l’Olympique de Marseille m’a fait aimé notre ville et les marseillais.

Puis, il y a cette force incroyable du sport comme vecteur de cohésion. Que l’on soit de Saint-Marcel comme moi ou de Félix Pyat, c’est à travers le foot entre autres que des milliers de minots apprennent ce que sont l’égalité et la fraternité.

Je ne m’attarde pas sur ma vie privée, mais ce qui m’anime en premier lieu c’est évidemment ma fille. C’est ma source première d’inspiration et de motivation.

Le ⅔ demain, ça ressemblera à quoi ?

Le ⅔, ce sera un secteur où il fait bon vivre et où l’on ne subit plus son quotidien. Un secteur pleinement intégré à la ville, où l’on aura les mêmes chances qu’ailleurs. 

Quelles sont vos impressions sur le nouveau site internet de la Mairie du 2/3 ?

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